Le monde vacille, c’est incontestable, et il ne s’agit pas ici de nier les difficultés et les risques de toute nature qui nous menacent.

L’évolution climatique, les guerres et leurs risques d’embrasement, la progression des populismes, l’explosion du racisme et de l’antisémitisme, le recul des démocraties… les sources d’inquiétude ne manquent pas. Pourtant, les raisons de ne pas croire que le monde court à sa perte dans un avenir proche sont nombreuses.

Combattre le défaitisme de la plupart des médias, celui des réseaux sociaux et d’une partie de la classe politique est devenu une urgence vitale pour nos sociétés.

Céder à la sinistrose est en effet une manière d’accepter l’avènement des catastrophes régulièrement annoncées, et, plus grave, c’est y contribuer.

Il est de notre devoir de refuser le renoncement en mettant en lumière les réussites, les progrès, les victoires, les engagements, les raisons de penser que bâtir un avenir acceptable pour les générations futures est possible et que nous en avons largement les moyens.

Cela impose parfois la contestation des thèses, dogmes et prophéties de quelques oiseaux de malheur, des pisse-vinaigres ou des résignés en évitant autant que possible les polémiques, mais avec détermination. Les défis qui s’offrent à nous ne seront relevés qu’à la condition d’adopter collectivement des attitudes responsables mais résolument positives,  de ne pas cesser de créer, d’innover, d’entreprendre, de s’enthousiasmer.

Alors, même si  l’espoir en un futur exaltant devait s’avérer pure utopie dans quelques décennies, nos comportements actuels, nos modes de vie, nos choix, à défaut d’être toujours optimistes, doivent obstinément, désespérément, hardiment s’inscrire dans une démarche  constructive.

MT