La manœuvre est délicate. Pour l’avoir expérimenté, émettre la moindre critique du wokisme sans être assimilé à un dangereux militant d’extrême droite demande de solides arguments et un sens aigu de la nuance. Cette chronique de Jean-François Braunstein pour l’Institut Diderot échappe heureusement à toute possible accusation de légèreté.

Voici quelques lignes de l’avant propos d’André Comte-Sponville afin de situer la thèse défendue par l’auteur de ce texte.

« Le wokisme, une espèce de doctrine ou d’idéologie (voire de religion selon Jean-François Braunstein) qui part de bons sentiments et d’idées émancipatrices (combattre le racisme, le sexisme, l’ethnocentrisme…) mais se prolonge dans un certain nombre de positions ou de comportements extrémistes visant à rejeter, déconstruire ou annuler (ce qu’on appelle la cancel-culture) tout ce qui dans le passé ou le présent de la civilisation occidentale, peut sembler moralement ou politiquement condamnable. Il ne s’agit pas seulement de dénoncer le racisme, le colonialisme ou le machisme, tâches assurément nécessaires, mais d’en éradiquer jusqu’aux plus involontaires survivances… »

L’intégralité de la chronique est accessible ici -> https://www.institutdiderot.fr/les-publications-de-linstitut-diderot/publication-les-dangers-du-wokisme/

Illustration Le Monde